Mascara Algérie de ma jeunesse

   *accueil*  *L' armoire*

OUVRIR


   L’ARMOIRE AUX SOUVENIRS

   DE

     Gilbert LEVERONE

L’armoire aux souvenirs, symbole de survie,
Voit les mots de Gilbert, défiant la vacuité.
Ils sont preuve probante qu’au-delà de la vie,
Le verbe a le pouvoir de la pérennité.
André Michel Bénalal

          

Mise en page sur le site Mascara Algérie de ma jeunesse par Pierre Rubira. Je remercie madame Gabrielle LEVERONE de m'avoir autorisé à publier les souvenirs de Gilbert, pour en faire profiter les Mascaréens à travers le monde. Gilbert a été le premier Mascaréen à prendre contacte avec moi lors de la création de Mascara Algérie de ma jeunesse et à m'envoyer un CD avec une centaine de photos qui ont été placées dans la galerie. Les souvenirs seront ajoutés régulièrement à ces pages

Textes collectés  par André Michel Bénalal. Dessins de Frank Collins

ÉDITÉ PAR LES AMIS DU CANTON DE MASCARA

L’ARMOIRE AUX SOUVENIRS


Gilbert, en t’en allant, tu as tout emporté :
Ton humour, ta faconde, ton verbe truculent,
Ta joie de rigoler, ta générosité,
Sous ton esprit gouailleur, ton savoir, ton talent.
Tu aimais évoquer tous les moments de liesse,
Ressusciter l’instant, raviver l’émotion.
Tu vouais au passé une infinie tendresse,
Mascara t’inspirait une vraie dévotion.
Rien ne semblait pouvoir arrêter ton élan,
Toi qui, jour après jour, avec persévérance,
Posais pierre après pierre et habile artisan,
Restaurais patiemment le palais de l’enfance.
Gilbert, en t’en allant, tu as laissé pourtant,
Une part de toi-même et certes pas la moindre :
Ton trésor de mémoire, un cadeau important,
L’armoire aux souvenirs où l’on peut te rejoindre.


André Michel Bénalal - Savigny-sur-Orge, le 02.03.2003

À GILBERT

Cher compagnon de route...
Si notre vie est comparable à une seule journée,
Tu étais la lueur chaude de fidèle amitié
Qui savait à merveille adoucir et calmer,
La sempiternelle douleur de nos âmes mutilées...
Mais tu es parti bien tôt pour l’autre contrée,
Et ce n’est pas cette fois la Méditerranée...
Que bien solitairement tu as traversé :
C’est autre eau sans soleil ni reflets...
L’eau noire et glauque a gobé le soleil !
Qui nous dira demain la chaleur vermeille,
De l’Aube originale qui engendra nos vies...
Et qui, comme toi, saura demain tisser,
Avec les Mots des Maux à nous infligés,
Le Pallium chaud et doux d’une histoire avortée !


Pierre-Henri CANNEBOTIN — février 2003

Remonter

© Gilbert Leverone – 15 Octobre 2004
La loi du 11 mars 1957 précise que les copies ou reproductions
destinées à une utilisation collective sont interdites. Toutes citations,
représentations, reproductions, intégrales ou partielles, faites sans le
consentement de l’auteur, de ses ayants droit ou ayants cause, seraient
illicites et constitueraient une contrefaçon sanctionnée par les articles
425 à 429 du Code pénal.